Hausse des claims miniers au Bas-Saint-Laurent : une menace pour la protection de la biodiversité

Source:
CIMT

Le Bas-Saint-Laurent fait partie des trois régions les plus touchées par la prolifération des claims miniers sur son territoire.

Par Marie-Helene Chartrand, CIMT

Depuis 2 ans, l’augmentation de ces titres miniers est 2 fois plus importante ici que la moyenne québécoise estimée à 41% selon le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec.

« Dans la région du Bas-Saint-Laurent, l’augmentation est de 88%. Ça ce que ça signifie c’est que les populations locales, les municipalités, les premiers peuples ne sont pas informés avant l’émission de ces titres miniers là, de ces claims-là », fait remarquer le co-porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine, Rodrigue Turgeon.

En plus d’un moratoire sur les titres miniers, une réforme de la Loi sur les mines est également demandée. Dans sa forme actuelle, la Loi sur les mines à préséance sur plusieurs autres et le fardeau de la preuve est dans le camp des municipalités.

« Les MRC, les municipalités, c’est à elles de démontrer qu’une partie de son territoire est incompatible avec l’activité minière et non pas à l’entreprise minière de démontrer que son activité serait compatible avec ce qui existe en surface », explique le directeur adjoint du Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent, Patrick Morin.

De plus, au Québec, la Loi sur les mines ne tient pas compte de ce qu’il y a à la surface du sol.

« Ça bloque le processus de création d’une aire protégée, mais ça bloque à peu près tout ce qu’on peut penser en termes d’utilisation de la surface autant les aires protégées que l’agriculture durable que toute autre chose », déplore Patrick Morin.

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Pour la suite des choses, la coalition « Pour que le Québec ait meilleure MINE» demande à ce qu’il y ait une planification du territoire en amont des claims miniers.