Par Radio-Canada, avec les informations de Francis Plourde et Benoît Ferradini
De passage à Vancouver vendredi, le ministre fédéral des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson, a annoncé sa stratégie pour promouvoir l’extraction de 31 minéraux critiques. Cette annonce pourrait avoir des répercussions sur l’industrie du cuivre britanno-colombienne.
Le plan touche notamment le cuivre, le cobalt, le graphite et le lithium. Ces minéraux sont importants dans la fabrication de batteries pour les voitures électriques et les panneaux solaires.
D’après Pierre Gratton, le président-directeur général de l’Association minière du Canada, la Colombie-Britannique est la province qui a le plus de cuivre dans ses sols.
Selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis, le Canada produisait en 2021 : 1 % du graphite mondial, 5 % du nickel, 2,5 % du cobalt et 2,8 % du cuivre.
M. Gratton estime que cette stratégie envoie un message au monde que le gouvernement fédéral mise de manière significative sur cette industrie, ce qui pourrait attirer des entrepreneurs à faire affaire avec le Canada. Je crois que c’est ce que nos alliés voulaient, ajoute-t-il.
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Mais avec un processus plus rapide, certains appréhendent les impacts environnementaux de cette annonce. Rodrigue Turgeon, le codirecteur de l’organisme MiningWatch Canada, explique qu’une grande majorité des projets miniers en ce moment, comme l’or, ne concerne pas la transition énergétique.
Il craint que le Canada augmente son empreinte écologique dans le secteur minier, un laxisme au niveau des évaluations environnementales et le non-respect des droits ancestraux des communautés autochtones, notamment en Colombie-Britannique.
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