Par Katia Tobar, Les Affaires
Les changements climatiques provoquent déjà des dommages sur les sites miniers québécois, nuisant à leur rentabilité et à leur acceptabilité sociale. Des infrastructures sont ébranlées, les risques de contamination des sols et de l’eau existent.
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L’avocat en droit de l’environnement, également porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine, s’inquiète de voir l’industrie «refiler la facture de la restauration minière aux générations futures», car «on ne manque pas seulement d’argent, mais aussi de compétences et de main-d’œuvre» pour assurer la stabilité des sites miniers quant aux aléas climatiques.
«Le Québec est connu pour son expertise en hydroélectricité; pourquoi on ne développerait pas une expertise en matière de restauration ? C’est vers là que l’économie de demain doit aller, on doit migrer d’une économie extractive vers une économie de la réparation du territoire, et se donner le luxe de refuser des projets qui n’ont pas d’allure», conclut-il.
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