Sites miniers abandonnés : des restaurations qui se font attendre

Source:
La Tribune

L’Estrie compte une vingtaine de sites miniers abandonnés, dont trois en attente de caractérisation sous la responsabilité de l’État selon les dernières données disponibles. Plus on reporte la restauration, plus la situation se dégrade, déplore la Coalition Pour que le Québec ait meilleure mine (QMM).

Isabelle Pion, La Tribune

« Les changements climatiques accentuent cette tendance… Ils viennent complexifier la restauration des sites miniers. Ça, c’est appuyé par la science. C’est urgent d’agir, en Estrie comme ailleurs », commente Rodrigue Turgeon, porte-parole de la Coalition.

Le temps qui passe fait du même coup craindre une explosion de la facture.

Selon des données datant de 2021 du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN), la facture de la restauration s’élève à plus de 1,2 milliard de dollars pour l’ensemble de la province. Il a toutefois été impossible d’obtenir une estimation du coût des travaux pour l’Estrie.

La facture de quelque 1,2 milliard de dollars comprend les sites abandonnés et ceux où le Ministère « pourrait avoir à agir étant donné le statut financier précaire des responsables ».

Le Québec compte près de 400 sites abandonnés, à la fois d’exploitation et d’exploration minière.

« On évalue de manière globale à plus de deux milliards de dollars le montant pour la restauration des mines, au total », note Rodrigue Turgeon, en soulignant que ce montant englobe tant les mines abandonnées qu’actives. Il s’agit d’une estimation de la Coalition, basée sur des données du Ministère.

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