Des minières à l’affût d’occasions d’affaires dans le marché des voitures électriques lorgnent de nouvelles régions du Québec où l’on trouve des minéraux critiques prisés pour la fabrication de batteries. Que comprendre de cette ruée vers le sud?
Par Catherine Paradis, Radio-Canada
Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, on ne compte qu’une seule mine de niobium. L’économie régionale bat surtout au rythme des industries de l’aluminium et de la forêt. Pourtant, en cinq ans, le nombre de titres miniers actifs est passé de 2863 à plus de 9270.
Parmi les minières intéressées, First Phosphate pense que son territoire de 1500 kilomètres carrés contient le phosphate le plus pur du monde, en raison de la présence d’une roche unique : l'anorthosite.
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En février 2023, on comptait 302 564 titres miniers actifs sur le territoire québécois, ce qui représente un bond de 65 % en deux ans.
Environ 9 % de ces claims sont situés dans le sud du Québec.
Le porte-parole de la coalition Pour que le Québec ait meilleure MINE, Rodrigue Turgeon, pense que des régions non traditionnellement minières, comme l’Outaouais, Lanaudière ou le Saguenay–Lac-Saint-Jean, sont à un tournant.
C’est une réalité que 100 % de ces claims-là peuvent mener à des travaux d’exploration minière. Une fois qu’il y a un claim, il peut y avoir des travaux, et une fois qu’il y a des travaux, il y aura des impacts. L’industrie minière, une fois qu’on lui ouvre la porte, elle va la défoncer, elle va s’installer et elle va régner. C’est nécessaire que ces régions-là qui ne sont pas encore en proie à cette domination minière se posent des questions, suggère l’avocat en environnement.
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