Les titres miniers ont bondi de 75,6 % en deux ans et demi en Estrie, selon des données de la Coalition Pour que le Québec ait meilleure mine (QMM). Les MRC, elles, s’inquiètent de ne pouvoir protéger leur territoire adéquatement.
Isabelle Piron, La Tribune
En date du 28 avril dernier, d’après le site GESTIM, on retrouve 1869 titres actifs, soit 805 titres de plus que le 1er novembre 2020.
Les claims sont des titres miniers accordant le droit exclusif de procéder à des travaux de recherche de substances minérales, et ce, pour une période de deux ans.
Selon Émile Cloutier-Brassard, analyste minier chez Eau Secours, le fait que le nombre de titres actifs miniers semble avoir augmenté un peu plus rapidement dans l’ensemble de la province peut s’expliquer par le fait que l’essentiel des gisements intéressants ont déjà été clamés en Estrie, ce qui n’est pas le cas partout à travers la province.
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Aux yeux du porte-parole de la Coalition, Rodrigue Turgeon, ces données montrent que « l’outil est inefficace ». « On leur propose ce mécanisme, mais les deux tiers du temps les communautés locales se font refuser leur projet », commente-t-il.
« Au fond des choses, le mécanisme des TIAM, à lui seul, ne suffira pas à régler toute la question parce que ça ne porte que sur les territoires qui n’ont pas de claims miniers alors qu’on voit en Estrie une région qui a vu une explosion des titres miniers… »
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