Les Ami(e)s de la Terre et Mines Alerte lancent la campagne « Non, c’est non pour Ascendant Copper en Équateur » : Des collectivités réclament l’annulation de concessions de l’Équateur à une compagnie miniere canadienne

Source:
Les Ami(e)s de la Terre – Mines Alerte – DECOIN

(Ottawa) Une nouvelle campagne de pression lancée aujourd’hui par Les Ami(e)s de la Terre Canada et Mines Alerte Canada vise à informer les investisseurs actuels et éventuels de l’entreprise Ascendant Copper, basée à Vancouver mais inscrite à la bourse de Toronto, de l’étendue réelle de la résistance des communautés et de certaines irrégularités du projet Junín de cette entreprise dans le Nord-Ouest de l’Équateur.

La campagne « Non c’est Non pour Ascendant Copper en Équateur » débute le jour précédant l’assemblée générale annuelle des actionnaires d’Ascendant Copper, le 4 mai 2006 à Vancouver.

Les deux organisations viennent de mettre en ligne un nouveau film documentaire au sujet de ces enjeux. Intitulé « The Curse of Copper » (La malédiction du cuivre), ce document peut être téléchargé à partir du site www.ascendantalert.ca. On diffuse également une correspondance officielle reflétant les efforts des communautés de l’Équateur pour faire respecter les lois environnementales locales.

« La forêt des nuages de la région d’Intag a le bonheur de présenter un des indices de biodiversité les plus élevés de la planète. Il est donc parfaitement approprié que les collectivités d’Intag aient posé le geste éminemment démocratique de faire de leur habitat un comté écologique », note Beatrice Olivastri, présidente-directrice générale des Ami(e)s de la Terre Canada. « Pour faire respecter cette ordonnance, les gens d’Intag insistent sur l’annulation de tous les contrats d’exploitation et de prospection minière passés dans la région d’Intag et ils intentent des actions en justice pour y arriver. De quel droit est-ce qu’une petite compagnie minière comme Ascendant s’imagine qu’elle peut ignorer ou contourner cette importante législation environnementale? Les gens d’Ascendant doivent accepter que ‘Non, c’est non’. »

Les renseignements qu’Ascendant Copper communique au public et à ses actionnaires sur son site Web ne sont pas conformes à la correspondance officielle rendue publique aujourd’hui, à savoir des lettres adressées par des élus locaux au ministre équatorien de l’Énergie et des Mines, où ces personnes réaffirment leur rejet du projet minier de Junín, tout en soulignant de graves irrégularités dans le processus mis en œuvre par Ascendant.

« Les actionnaires d’Ascendant – et toute personne soucieuse d’une divulgation appropriée et d’éthique du marché – devrait regarder de près ce que leur disent les gestionnaires d’Ascendant et ce qui se passe réellement », précise le porte-parole de Mines Alerte Canada, Jamie Kneen.

Carlos Zorrilla, directeur exécutif de l’organisme équatorien DECOIN, ajoute : « Le gouvernement canadien s’apprête à mener une série d’audiences en table ronde sur la nécessité de réglementer les activités des compagnies minières canadiennes à l’étranger. Voici un parfait exemple de ce besoin, dans la mesure où les violations alléguées d’Ascendant Copper ont déjà été documentées dans des plaintes adressées à la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario et au gouvernement du Canada. »

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Pour plus d’information, veuillez contacter:
Beatrice Olivastri, Les Ami(e)s de la Terre, (613) 241-0085, poste 26, cell. (613) 724-8690
Jamie Kneen ou Joan Kuyek, Mines Alerte Canada, (613) 569-3439
Carlos Zorrilla, DECOIN, ++593 6 2648509

Apprenez les faits, en visionnant le documentaire « The Curse of Copper », à www.ascendantalert.ca

Des copies de la correspondance citée peuvent être consultées à www.foecanada.org et miningwatch.ca

La région d’Intag du comté de Cotacachi, dans la province équatorienne d’Imbabura, fait partie des zones critiques de biodiversité des Andes du Choco et de l’Équateur . Des forêts de nuages comme celles d’Intagare font partie des écosystèmes les plus menacés, réduites à moins de 10 pour cent de leur étendue originale et pour la plupart détruites au cours des 40 dernières années. Elles contiennent également des quantités exceptionnelles d’espèces végétales et animales qui n’existent nulle part ailleurs dans le monde.