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(Kipawa, Québec) – Nos deux Premières nations algonquines sont conscientes que l’Agence canadienne d’évaluation environnementale (ACEE) a entamé une évaluation environnementale du projet de mine à ciel ouvert enrichie en éléments de terres rares à Kipawa. Le site minier provisoire se trouve à l’intérieur des territoires traditionnels que partagent nos deux Premières nations et il risque d’avoir un effet extrêmement préjudiciable.
En tant que gouvernements des Premières nations algonquines représentant nos peuples algonquins, notre devoir consiste à protéger nos terres, nos eaux et notre environnement pour les générations présentes et futures.
Les mines enrichies en éléments de terres rares peuvent être la source d’importantes substances toxiques qui risquent d’être rejetées dans l’environnement, dont des éléments radioactifs (uranium et thorium) ainsi que des éléments de terres rares mal compris. Les régimes règlementaires existants au Québec et au Canada n’ont pas été conçus avec des éléments de ce genre à l’esprit, ce qui fait d’autant plus ressortir la nécessité de procéder à un examen plus approfondi du projet.
Le Chef de la Première nation de Wolf Lake, M. Harry St. Denis, déclarait aujourd’hui : « nous craignons que le processus d’évaluation environnementale standard ne tienne pas compte comme il se doit de nos inquiétudes quant aux éventuelles répercussions environnementales néfastes que ce projet pourrait avoir. À l’heure actuelle, en vertu de la législation du Québec, la mine n’a pas à faire l’objet d’une évaluation environnementale. Par conséquent, ce projet de mine ne sera soumis qu’à une évaluation environnementale fédérale. »
Le Chef St. Denis a ajouté : « nous avons déterminé qu’une Commission conjointe d’évaluation, conformément à l’article 38 (C) de l’ACEE, à laquelle siègeraient nos gouvernements des Premières nations algonquines, serait une façon beaucoup plus appropriée d’évaluer ce projet et nous avons écrit au ministre fédéral de l’Environnement, Peter Kent, pour lui demander d’établir une Commission conjointe d’évaluation. »
La Chef de la Première nation de Eagle Village, Mme. Madeleine Paul, a également déclaré aujourd’hui : « en prenant appui sur ce qui ressort des réunions qui ont eu lieu dans nos deux communautés, nous savons que cette question préoccupe grandement tant les Peuples algonquins que la population non algonquine. Bien que les répercussions environnementales et les préoccupations du public soient une raison suffisante pour renvoyer le projet à une commission d’évaluation, nous sommes d’avis qu’une Commission conjointe fédérale-algonquine offre une véritable occasion de coopération intergouvernementale éventuelle avec nos deux gouvernements des Premières nations algonquines (Eagle Village et Wolf Lake). »
Matamec Explorations Inc., une société junior d’exploration minière soutenue financièrement par la Toyota Tsusho Corporation, est le partisan de ce dit projet.
La Société explore parallèlement plus de 35 km d’étendue latérale dans le complexe alcalin de Kipawa aux fins de minéralisation de l’yttrium, du zirconium, du niobium et du tantale, tous des éléments de terres rares, sur le territoire que se partagent les Premières nations algonquines.
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POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS, VEUILLEZ COMMUNIQUER AVEC :
La Chef Madeleine Paul, Premières nations de Eagle Village : Bureau : (819) 627-3455
Le Chef Harry St. Denis, Premières nations de Wolf Lake : Bureau : (819) 627-3268