Le sous-sol québécois, riche en nickel, lithium, graphite, zinc ou cobalt, attise la convoitise des compagnies minières du monde entier. Elus et citoyens s’inquiètent du coût environnemental et social.

Hélène Jouan, Le Monde

A l’approche de Saint-Elie-de-Caxton, une bourgade de 2 000 habitants, située entre Montréal et Québec, au nord du fleuve Saint-Laurent, impossible d’ignorer qu’en cet hiver 2024 la population est sur le pied de guerre : la rue principale est bordée de larges panneaux, barrés du slogan « Saint-Elie, incompatible avec l’activité minière ».

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