Fréquemment appuyée par les gouvernements locaux, l’industrie minière se présente comme une « solution verte » au changement climatique. Ce « boom minier vert » entraîne une multiplication des projets dans des zones culturellement et écologiquement sensibles, affectant de plus en plus les droits autochtones et humains, l’environnement et les moyens de subsistance des collectivités touchées. Un nombre croissant de collectivités touchées, d’universitaires et de militants affirment qu’une transition qui dépendrait trop largement de l’extraction de nouveaux minéraux sans tenir compte de la finalité, des coûts socio-environnementaux, de même que de la consommation énergétique associée à la production de ces minéraux, ne ferait que renforcer les injustices et l’absence de viabilité des modèles de développement qui nous ont conduits à la crise climatique.